In the air = bullshit, ou presque.

Publié le par Lisa Dawn

[...]

° Retour chez papa-maman.
Ou plutôt : en vacances chez papa-maman.
Vacances c'est vite dit.
Une semaine, un exposé, un paper, du bonheur.


On est allés voir In the Air avec Christian et Florine (ou presque), Nadj et son nouveau copain (tiens au fait il s'appelle comment ? en tout cas il était bien sympa) et puis Cat, mais il est inclu dans le "on" du début, en fait.
Bref on a chacun perdu 7 euros mais on a rigolé. Pas tous en même temps :
- Nadj a rigolé quand c'était drôle, parce qu'elle a aimé le film.
- Flo a rigolé mais je sais pas trop quand, parce qu'elle était loin.
- Tristan a rigolé quand Zach Galifianakis, "le Grec le + cool du monde", était à l'écran (c'est-à-dire pendant les 3 premières minutes)
- Cat a rigolé quand c'était pathétique, comme votre humble serviteuse.
Résultat c'est nous qu'on a le + rigolé (on a rigolé aussi quand on comparait Tristan à George Clooney, parce qu'ils ont le même sourire - oui mes amis sont des BG, vous m'enviez, je sais. Ahahahah. Si vous connaissiez Tristan... Bref).

Donc n'allez pas voir ce film hein, il est nul. De bons acteurs avec un scénario nul, ça donne rien. La philosophie du truc, c'est que chacun gère sa vie différemment et qu'on peut faire son gros cynique mais que dans le fond, les relations humaines, ça a de bons côtés. Profond.

Pour vous donner une idée de la bullshit philosophy du personne principal (George NespressoWhatElse), voilà un extrait :

"Make no mistake, your relationships are the heaviest components in your life. All those negotiations and arguments and secrets, the compromises. The slower we move the faster we die. Make no mistake, moving is living. Some animals were meant to carry each other to live symbiotically over a lifetime. Star crossed lovers, monogamous swans. We are not swans. We are sharks."

Ce qui était marrant à ce moment du film, c'est que tout le monde m'a jeté un coup d'oeil (enfin tous ceux qui savent que je m'appelle Swan, les spectateurs du premier rang se sont pas retournés hein, de toute façon y avait personne au premier rang - y avait pas grand monde dans la salle en fait) comme quand on est petits et qu'un personnage de dessin animé s'appelle comme toi, tout le monde te dis "eh t'as vu il s'appelle *** !", comme si cette partie du film parlait vraiment de toi.
En fait je sais pas si le mot "marrant" est aproprié, parce que je me suis vraiment sentie visée par ce passage, j'avais l'impression d'entendre le prof de réalités internationales ("comme le nom de ce cours nous y invite, soyons réalistes..."), d'entendre une des sentences raisonnables qu'il nous assène en nous reprochant gentiment d'être "idéalistes".

Tout ça me fait penser à l'article de Pao sur la faiblesse et à ma sempiternelle peur d'être "forte".
Maintenant seulement je vois le double sens. C'était il y a des années, une autre vie.
Je ne sais pas m'empêcher de préférer "être faible".
Rien de bon n'est jamais advenu quand je deviens requin, rien que de la douleur à partager avec ceux que j'aimais.

Phrase du jour :
- I would I were thy bird.
-                         Sweet, so would I;
Yet I should kill thee with much cherishing.


En ce moment, ce blog ressemble à son prédécesseur (quand personne à part moi comprenait un traitre mot de ce que je publiais - et encore, je comprenais pas tout).
Ou presque. °

[...]

Publié dans Presque indépendante

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B
<br /> I would I were the lama.<br /> <br /> phoque. Binyous du Maroc.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> ° =).<br /> Binyous du pays plat ! °<br /> <br /> <br /> <br />