J'ai des envies de gigot, ou presque.
[...]
° Parce que les gigots aussi ont des désirs.
Enfin presque.
Il y a un petit restaurant italien, rue Mabillon, 3 fois moins chers que les autres vendeurs de nourriture qui l'entourent, mais 3 fois + copieux et délicieux. Si vous aimez ça, prenez les pâtes au saumon. Enfin les autres plats avaient l'air très bien aussi, hein. Menu à 15,80 euros, même le soir. En sous-sol, ça donne sur une petite cour et on n'entend même plus les voitures.
A côté y avait la même chose en mode robe de soirée et cheveux (teints) trop coiffés, pour 38 euros. Le genre d'endroit où tu admires bien ton assiette avant de la manger parce qu'ensuite tu sais que t'auras encore faim, alors autant profiter avant. Manger le contenu, hein, pas l'assiette, j'vous vois venir, petits plaisantins.
Sinon, faut écouter le dernier album d'Au Revoir Simone, et puis tous les autres si vous connaissez pas, parce que c'est génial.
Aujourd'hui j'avais pas faim. Tout ça à cause de deux meringues. Maintenant je sais que j'adore les meringues, mais une seule à la fois.
Comme j'ai rangé pas mal les piles sur et sous la table, j'ai retrouvé un exemplaire de Philosophie Magazine et décidément c'est bien ce truc, faudra que j'en rachète.
Cet été c'est l'over-dose de lecture que je vise.
J'ai acheté Fight Club, de Chuck Palahniuk [ok ok j'avoue, j'ai dû regarder la couverture pour écrire son nom sans faute], et L'Orange Mécanique de Burgess.
Et Le Spectateur engagé, de Raymond Aron, où il explique son attitude au cours de sa vie depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 80 dans un long entretien, c'est passionnant.
Et de la poésie en prose, de Raymond Carver, parce que le titre était hypnotique : La vitesse foudrayante du passé. C'est une version traduite de l'anglais américain mais ça reste sublime [la traduction est d'Emmanuel Moses].
J'ai failli acheter un bouquin de Braudel sur les civilisations, parce qu'on a parlé de lui en philo l'an dernier, mais on était à la Fnac et j'aime pas trop la Fnac parce que c'est cher. Vous me direz, pour les bouquins, ça change rien, mais j'espère le trouver d'occasion chez Gibert.
D'ailleurs ça m'a permis d'affiner ma théorie sur le cornage des pages.
Je hais ça. Je peux prêter un bouquin pendant des mois, peu importe quand je le récupère tant qu'on me le rend sans avoir massacré le coin des pages parce qu'on n'est pas capable de trouver un marque-page.
Et donc, voilà, j'ai compris pourquoi, paradoxalement, j'adore les livres d'occasion dont on voit qu'ils ont été ouverts, relus, un peu tachés, etc.
Quand on corne un livre, c'est un manque de respect volontaire. Oui oui rien que ça. On impose sa marque. On abime le papier pour ne pas utiliser un marque-page. Or j'adore les marque-pages.
Alors que quand un livre a une couverture un peu pliée, une page gondolée à cause d'une lointaine inondation, c'est une marque imprévue, un a.c.c.i.d.e.n.t, un souvenir du passé de son ancien propriétaire alors qu'il l'emmenait partout pour le lire.
Comme ce soir je vais voir Le Sens de la Vie pour 9,99$ je ne peux pas continuer cet article donc je le reprendrai + tard. De toute façon il ressemble à rien.
Avant j'écrivais mieux.
Va falloir changer ça.
° Parce que les gigots aussi ont des désirs.
Enfin presque.
Il y a un petit restaurant italien, rue Mabillon, 3 fois moins chers que les autres vendeurs de nourriture qui l'entourent, mais 3 fois + copieux et délicieux. Si vous aimez ça, prenez les pâtes au saumon. Enfin les autres plats avaient l'air très bien aussi, hein. Menu à 15,80 euros, même le soir. En sous-sol, ça donne sur une petite cour et on n'entend même plus les voitures.
A côté y avait la même chose en mode robe de soirée et cheveux (teints) trop coiffés, pour 38 euros. Le genre d'endroit où tu admires bien ton assiette avant de la manger parce qu'ensuite tu sais que t'auras encore faim, alors autant profiter avant. Manger le contenu, hein, pas l'assiette, j'vous vois venir, petits plaisantins.
Sinon, faut écouter le dernier album d'Au Revoir Simone, et puis tous les autres si vous connaissez pas, parce que c'est génial.
Aujourd'hui j'avais pas faim. Tout ça à cause de deux meringues. Maintenant je sais que j'adore les meringues, mais une seule à la fois.
Comme j'ai rangé pas mal les piles sur et sous la table, j'ai retrouvé un exemplaire de Philosophie Magazine et décidément c'est bien ce truc, faudra que j'en rachète.
Cet été c'est l'over-dose de lecture que je vise.
J'ai acheté Fight Club, de Chuck Palahniuk [ok ok j'avoue, j'ai dû regarder la couverture pour écrire son nom sans faute], et L'Orange Mécanique de Burgess.
Et Le Spectateur engagé, de Raymond Aron, où il explique son attitude au cours de sa vie depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 80 dans un long entretien, c'est passionnant.
Et de la poésie en prose, de Raymond Carver, parce que le titre était hypnotique : La vitesse foudrayante du passé. C'est une version traduite de l'anglais américain mais ça reste sublime [la traduction est d'Emmanuel Moses].
J'ai failli acheter un bouquin de Braudel sur les civilisations, parce qu'on a parlé de lui en philo l'an dernier, mais on était à la Fnac et j'aime pas trop la Fnac parce que c'est cher. Vous me direz, pour les bouquins, ça change rien, mais j'espère le trouver d'occasion chez Gibert.
D'ailleurs ça m'a permis d'affiner ma théorie sur le cornage des pages.
Je hais ça. Je peux prêter un bouquin pendant des mois, peu importe quand je le récupère tant qu'on me le rend sans avoir massacré le coin des pages parce qu'on n'est pas capable de trouver un marque-page.
Et donc, voilà, j'ai compris pourquoi, paradoxalement, j'adore les livres d'occasion dont on voit qu'ils ont été ouverts, relus, un peu tachés, etc.
Quand on corne un livre, c'est un manque de respect volontaire. Oui oui rien que ça. On impose sa marque. On abime le papier pour ne pas utiliser un marque-page. Or j'adore les marque-pages.
Alors que quand un livre a une couverture un peu pliée, une page gondolée à cause d'une lointaine inondation, c'est une marque imprévue, un a.c.c.i.d.e.n.t, un souvenir du passé de son ancien propriétaire alors qu'il l'emmenait partout pour le lire.
Comme ce soir je vais voir Le Sens de la Vie pour 9,99$ je ne peux pas continuer cet article donc je le reprendrai + tard. De toute façon il ressemble à rien.
Avant j'écrivais mieux.
Va falloir changer ça.