Artificiel, ou presque.

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15 juillet

Le 13, on est allés à la plage de Nice. Avec des galets qui niquent les petons. Mais au moins c'est le même sol pareil partout.

Devant nous, il y avait 2 petits truands (genre 7 et 10 ans) qui essayaient de caillasser les maigres pigeons noirs avec les galets. Leurs parents leur jetaient régulièrement des coups d'oeil admiratifs. Quand on est rentrés, on a discuté quelques instants avec la fille de l'accueil (qui commence à nous vouer un culte on dirait, elle nous accueille à chaque fois avec de grands sourires en nous demandant si on a été jusqu'à Antibes en marchant sur les genoux et chantant "Vive le vent", ou d'autres choses improbables). Sur ce, les deux ouistitis se sont ramenés avec leur regard vide et leurs géniteurs en se battant pour taper le code de la porte.

En fait ce sont nos voisins et ce sont eux qui gesticulent de l'autre côté du mur jusqu'à 1h du matin.

(Il y a quelque chose à voir dans cette photo)

Hier c'était le 14 juillet, donc on voulait savoir où aurait lieu le feu d'artifice. On a demandé à des policiers qui ont dit qu'en général c'est près du port. On rentre à l'hôtel et la fille de l'accueil nous annonce avec un grand sourire : "Vous voulez le programme de la soirée ? Je l'ai là."

Papa : Ah ben oui, justement, on voulait savoir d'où sera tiré le feu d'artifice. On nous a dit que ça serait au niveau du port.

Elle : Oui oui, c'est tout à fait ça ! Regardez le programme.

Papa [lisant le programme] : ... "sera tiré en face du Casino Ruhl"

On n'a rien dit jusqu'à l'ascenseur puis on a explosé de rire.

Le port est à 3km de l'hôtel. Le Casino est à peu près au bout de la rue.

Mais bon, on est donc allés sur la plage (qui puait) pour voir le feu d'artifice. Sur le chemin, on a dépassé un couple avec deux petits garçons et le + jeune a levé la tête vers moi puis a ouvert de grands yeux et a accéléré le pas en fixant ses pieds.

Moi : "Bah ! J'ai fait peur à un gamin sans avoir rien fait !"

Papa : "Je t'avais dit de te coiffer."

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Au début du feu d'artifice, une vague énorme a failli emporter plusieurs spectateurs devant nos yeux. On s'est retrouvés tout serrés quand ils se sont réfugiés dans nos bras. Puis des retardataires sont arrivés et se sont assis sur les galets mouillés, là où venait de s'écraser la mer. On les a tous regardés avec une petit voix sadique dans la tête qui disait "Dans deux minutes ils seront morts ahahah" mais l'eau s'est calmée donc ça n'a pas été le cas.

Parce que oui, il y a eu de belles vagues hier, et un sacré courant vers la droite. D'ailleurs le Frère a fait remarquer : "Si ça continue, y aura bientôt plus d'eau du côté gauche."

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