La fin de l'économie, ou presque.

Publié le par Lisa Dawn

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° Le truc pour bien débuter ses révisions de partiels : commencer par le dernier cours !
Avant tout parce qu'on le connait déjà, ou plutôt on le connait encore, ce qui donne un sentiment d'omniscience éphémère mais pas désagréable.
Ensuite parce que la veille du partiel d'éco, une fois le cours 13 terminé, on aura la surprise de découvrir qu'on a déjà révisé le cours 14 de Yanalgan, ce qui fait gagner une heure de sommeil.
Enfin, parce que c'est le cours où l'euphorie règne parmi les notes.

Première ligne : "Séance 14. DERNIER COUUUUUURS."

Au bout de quelques minutes, l'invité du prof - oui parce que le prof nous avait promis une surprise et quelle surprise : ooooh un professeur d'économie d'Havard qui va nous faire le cours à sa place ! - commence à sa lacher : " En Alabama, au Mississipi, vous savez tous ces Etats biens racistes dans les années 60, pas besoin d'investir dans l'université, il faut déjà alphabétiser les gens."

Au paragraphe suivant, on en vient au message politique : "En Italie, ils ont un Président encore + vulgaire que le notre, et pourtant..."

Puis il redevient sérieux et clairvoyant : "Et donc aujourd'hui on a une grosse récession. Alors regardez ce graphique, vous pouvez vous amuser avec moi à... bon, y a peut-être + amusant à faire."

Ensuite le prof habituel reprend la parole et nous offre une conclusion magistrale :
Ces études macroéconomiques nous permettent de comprendre le bonheur humain. Nous vivons de + en + dans des sociétés de risque qui sont créés par nos concitoyens. Il est essentiel pour baisser le niveau d'angoisse, de faire confiance aux autres et aux institutions de régulation. Par exemple avec Tchernobyl, le nuage s'est arrêté aux frontières et nous ne faisons plus confiance au gouvernement.
Si la France est championne des antidépresseurs, c'est pour ça.


Mmmmouiiiii... Ou presque. °

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Publié dans Presque réfléchi

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