D'hiver en été, ou presque.

Publié le par Lisa Dawn

[...]

° Il n'y eut pas de printemps cette année-là.
Et pourtant, un temps des amours.
Tempo allegro avec un point d'orgue sur l'accord.


Il fait si chaud que mes pantalons semblent en carton.

Je n'écris plus ici, ni ailleurs, mais j'ai acheté un carnet à l'expo Kandinsky, avec couverture carte-postale interchangeable [les trois tableaux qui suivent], pour y noter des mots °malin non ?° des mots drôles, des mots d'inconnus, des mots d'amour, "des mots en l'air pour les oiseaux" [Les Mots, La Rue Kétanou].


Einige Kreis, 1926. Musée Guggenheim, New York

A propos de cette expo, j'ai noté une remarque pas débile du tout sur le blog d'un certain Maxime : les titres étaient écrits en grand au-dessus des tableaux et ça évitait de s'attrouper tout près des toiles pour connaître leur nom. D'un coup me voilà en perplexité profonde : mais pourquoi diable c'est donc vrai écrivent-ils en tout petit à côté ces foutus titres d'habitude ?

Cette expo j'y allais surtout pour voir en vrai Gelb-Rot-Blau [qui est déjà au Centre Pompidou d'habitude certes, mais là c'était l'occasion de découvrir tout le reste de son oeuvre].


Ce tableau est fascinant. Il y a un bout de temps maintenant, Miss-C avait fait un sondage sur son blog pour savoir ce que les gens y voyaient. C'est la première fois que j'ai laissé un commentaire sur son blog, je crois, j'y expliquais que la partie jaune était un profil humain aux pensées incroyablement complexes et embrouillées comme on le voyait représenté à droite. Résultat je ne peux plus y voir autre chose que cet homme menacé par la migraine. Je me demande ce que d'autres ressentent à la vue de ce tableau °ceci est une forte incitation à participer, chers lecteurs attentifs°.

Mais finalement il est beaucoup plus beau en carte postale qu'en vrai.

Par contre j'ai retrouvé un vieux tableau au fond de mes souvenirs d'arts plastiques au collège, quelle prof avait bien pu nous demander d'inventer notre propre alphabet de formes en nous inspirant de ce tableau, peut-être Mme Dard-Guillaumin, oui, sûrement, il faudra que je vérifie la prochaine fois que je rentre chez mes parents, à l'arrière, l'écriture affolante, fascinante de cette femme (elle s'appelait Sophie), est-ce que c'est ridicule de dire que c'était la personne la plus vivante que j'aie connue ?

Trente, 1937. Centre Pompidou.

Au fait, je vous parlais de Miss-C, grâce à elle j'ai découvert le site le plus (f)utile jamais conçu °faites surtout attention à la petite voix quand vous réclamez une nouvelle feuille, je l'adore°.

Et puis pour continuer cette petite rubrique intellectualo-parisienne °hinhin ayé on va encore me dire que je deviens une sale parisienne qui mange des quiches lorraines° allez zieuter avec le sourire Entendu à Paris. Si vous n'avez pas le sourire, allez-y quand même, ça devrait vite s'arranger. Ce site réalise exactement ce que j'adore et prévoyais de faire avec ce carnet dont je vous parlais en début d'article : écrire les mots des gens, pour ne pas les laisser s'évaporer.

Comme quoi les chats ne détiennent aucun monopole sauf celui de la perfection, une Swan' aussi ça retombe toujours sur ses pattes, ou presque. °

Publié dans Presque vivante

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C
Han moi je vois un type qui tombe dans l'escalier tête la première (l'escalier c'est l'espèce de vague noire à droite). Le gros paté-migraine, c'est son corps qui est tout en vrac.<br /> Je n'suis pas folle, vous savez.
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L
<br /> <br /> ° Résultat du test : vous êtes une dangereuse psychopathe. °<br /> <br /> <br /> <br />
B
Je conteste. Les chats ont le monopole du ronronnement :)<br /> <br /> <br /> Bel article
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L
<br /> <br /> ° Puisque toi aussi tu ronronnes, aucun monopole ! =D °<br /> <br /> <br /> <br />